Aux allures transgénérationnelles

par | Fév 7, 2025 | Hypnothérapie et Anxiété | 0 commentaires

Consciente très tôt d’être née dans une famille dysfonctionnelle, je me suis enfuie.

Je savais malgré moi que ce que je vivais n’était pas normal même si en peine d’amour et de tendresse, j’espérais de tout coeur que cela change.

L’AMOUR EST TOUT CE QU’UN ENFANT ATTEND.

L’amour c’est tout ce qu’un parent malade ne peut pas donner.

Il y a des familles qui vivent comme des clans, avec leurs secrets, des choses qu’on ne saura pas et d’autres qu’on ne devrait pas savoir.

Le secret peut être dense, palpable pour un enfant surtout s’il est hypersensible, c’est un mal être ambiant, une entité à part entière.

Les questions ne sont pas les bienvenues, car les secrets quels qu’ils soient sont le ciment même du clan. 

Je percevais au-delà des mots et de la violence quelque chose d’anormal.

 La soif de vivre et de liberté m’ont poussé à entrer en quête du monde , de moi-même et des autres.

C’est dur de partir pour sauver sa vie, dur même si “sa famille” est toxique.

L’histoire nous rattrape. La connaître ne suffit pas, inconnue elle s’active même si on ne le veut pas. La vie est le reflet de mon intérieur, une part de mon intime,  la somme de mon passé, de mes conditionnements, des croyances et secrets générationnelles.

On peut aussi aller dans les vies passées, je pense qu’on a assez déjà avec ici et maintenant.

J’ai lâché la croyance des vies passées, c’est pratique parfois pour se donner des raisons. Je pense que ce qu’on appelle les vies passées se passent en ce moment même dans d’autres réalités. Et je n’en suis pas sûre, c’est une intuition, et je m’en fiche.

Une chose: ramener mon esprit là, laisser parler, laisser penser, ne pas m’y accrocher.

Ce n’est pas nier, c’est honorer.

Tout en parlant et pensant, je me regarde; non ce n’est pas narcissique.

C’est rendre vivant ce qui est en moi.

Il y a des parts d’âmes laissées derrière nous comme les cailloux du petit Poucet. 

On les rassemble au travers de nos expériences de vie.

L’AMOUR EST LE LIANT, L’ONCTION.

Apprendre à s’aimer, à se retourner à l’intérieur pour se laisser explorer.

Sortir du vouloir, car même la quête fait partie du JE VEUX . 

Qui veut?

Autre chose s’anime à un moment donné en-deçà.

La compréhension que ÇA VIT. Et je navigue de mon histoire à Ça vit.

Le pardon ne se travaille pas, LE PARDON EST UNE GRÂCE, il se répand alors que je ne m’y attend pas.

 La volonté du pardon c’est la volonté de l’égo.

Dans les clans familiaux, il y en a un qui brise la chaîne de reproduction des traumatismes. Il vient mettre en lumière ce qui hante dans l’ombre depuis des générations.

C’est souvent “le vilain petit canard”de la famille. Ce qu’il fait est discrédité, il ne suit pas le bon chemin, il file un mauvais coton.

Et c’est vrai que certaines expériences de vie donnent raison au clan car c’est le ferment même dans lequel ce vilain petit canard à été élevé.

Il va vibrer cela et la vie le lui confirmera. C’est un moyen pour une partie de son être d’être encore fidèle , loyal envers cette famille malgré tout. On peut parler d’emprise, de mémoires générationnelles, de karma. Tout dépend de l’approche, de l’angle de vue, des traditions, c’est la même chose.

C’est riche d’ailleurs. Au début ça rempli un gouffre, un vide existentiel et surtout un vide d’amour. Puis après ça devient la prospérité de l’exploration de soi, du “connais toi toi-même”, celle qu’on peut partager au monde.

Changer son taux vibratoire c’est changer son histoire.

Si malgré moi et tout “le travail”de nettoyage, de compréhension, de lâcher prise, de guérison, avec courage, force, élan, gratitude, colère, des fragments mémoriels se sont transmis, c’est au-delà de ma volonté, c’est ainsi.

Trop vouloir c’est ne pas savoir.

Je sais que l’histoire n’est pas moi.

C’est un véhicule pour donner raison à la tendresse et à l’amour.

Car ce que je crois être mon histoire est pluriel et ce que je suis est UN.

La beauté, la beauté

La beauté, la beauté

La beauté en toutes choses. Que se soit la lumière qui plante son rayon sur le sol de mon salon, Qui s'anime puis qui s'efface et vient taper mon front. Qui devient si intense qu’elle crée une forme...